Une fois encore, après avoir été au service des autres, nous nous retrouvons pour penser à nous-mêmes. Je voudrais d’entrée souhaiter à tous la bienvenue en ces lieux ; pour des instants de relaxe, de plaisir, d’évasion. Loin de notre quotidien, fait de stress patent, réducteur, handicapant.
Le lieu en dit assez sur l’esprit de l’activité. Nous sommes à Grand-Popo. Grand-Popo, en nouvelle édition en réalité, loin de nos lieux de travail respectifs, qui, bien que différents, tiennent en partage ce malheur, qu’ils sont tous de mégas foyers de stress réel.
Stress zéro, c’est le lieu de le rappeler, c’est ce creuset, ce cercle commun où nous décidons de noyer le trop plein de nos spleens, du spleen à valeur de poison ; du poison pour la santé. La lutte pour la conquête du pain quotidien; les divers aléas de la vie ; les sinuosités et aspérités des relations humaines… font de nous des candidats permanents au stress, cet examen auquel on réussit assez souvent, malgré soi, sans composer et, sans volonté. Un examen à taux de succès inimaginable. C’est l’examen national et même mondial dont les records de succès restent imbattables. Ceux qui y échouent, paradoxalement, peuvent s’appeler des miraculés.
Une cure de déstress, ainsi peut s’appeler la présente villégiature, franchement nature. Nettement meilleure que le recours à un spécialiste. Trop pesant pour nos modestes poches: le magot nous manque certainement, mais pas les idées. Et que donnent celles-ci ? Un antidote qui repose sur le binôme évasion – enrichissement de l’esprit. Autrement, se soigner par la relaxe, la détente, mais aussi par le savoir.
D’une pierre, nous frappons deux coups. Je passe le 1er, pour dire qu’au titre du second, trois communications vont meubler cet atelier. La toute 1ère, porte sur l’objet même de la mise sur pied de ce creuset : le concept stress zéro ; historique, objectif, vision ; la sœur Olga nous en parle.
Une seconde communication, donnée par Me Raoul Placide Houngbédji que je prie tous de remercier pour avoir accepté de nous accompagner. Me Houngbédji va nous en apprendre sur le bon comportement vis-à-vis de nos sœurs, nos mères, nos épouses handicapées. En cela, nous sommes heureux de partager ces instants avec quelques-unes d’entre elles. C’est à travers le thème : femmes handicapées, vos droits, nos devoirs envers vous. Femmes particulièrement, parce que c’est le mois de cet être sublime. Et handicapé, parce que, nous, qui jouissons encore de l’intégrité de nos sens, et qui regardons parfois de haut ceux et celles qui ont vu la leur altérée ou carrément effacée, pourrions nous retrouver dans une situation d’invalidité un jour ou l’autre. Pensons aux autres, dans un effet miroir.
Un autre Monsieur qui mérite également notre merci, le professeur Toussaint Sagbo Fanou, tiré un tantinet de sa retraite, pour service aux actifs, retraités en devenir. Lui qui en a vu, qui en a vécu parlant de stress ; il va nous parler de la gestion du stress en milieu de travail. Le déstress, c’est peu parler.
Sur ce, je déclare ouverts les travaux de stress zéro, édition 2018.
Une fois encore, je nous souhaite des instants de bonheur et que meure le stress.
1 commentaire
le message Incomparable, me plaГ®t beaucoup 🙂